• Ce n'était que toi et moi. Silhouettes infimes fuyant vers les orées.

    Nous sommes passé derrière le voile et nous nous sommes roulés dans la rosée.

    Ou dans les étoiles, c'est tout comme.

    Nous avons bu du soleil aux calices des fleurs, pour réchauffer notre amour.

    Nous avons marché pas à pas sur les vagues.

    Mais rien de plus beau que la musique de cristal d'une source, pleine de perles, pleine de lueurs. Nous ne savions plus alors où la terre où le ciel.

    Nous étions ainsi

    plus que l'air légers. Nos cœurs recelaient des braises. Nous briillions dans le noir.

    Nous étions des phosphorescences dans la vapeur du matin. D'une nature ignée.

    Nous bougions comme des flammes de chandelle. Non pas des langues de feu,

    mais tout notre être. Entende qui peut.

     

     

    Non plus un poème, mais un miracle. Non plus des mots mais le souffle de l'âme.

    Non plus un cœur mais un âtre.

    Dans ces yeux, la substance du silence. La stance du silence.

    Sur ces lèvres tout rime avec aimer.

    Aimez-vous l'amour ?

     

     

    Il est tard, je vais dormir !

    Smack !!!


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  • Non, je ne dors pas, je savoure. Peut-on sentir les étoiles à travers les murs ?

    Cette présence que j'appelle "étoiles" mais qui est vivante, mais qui respire comme les nuages.

    Je ne dors pas, je veille aux portes de ton seuil. J'attends...Que dire ? D'être soulevé dans cet orbe. Je rêve toujours de Dieu.

    Un jardin et de la liberté. La liberté de ressentir la rosée, le bruit des papillons. La liberté de faire durer le jour, la liberté de reposer en apesanteur à deux mètres du sol et se voir au matin tout illuminé par les rayons des étoiles. La liberté d'un élixir blanc et d'une ivresse de danse.

    La liberté d'écouter les arbres écouter le vent.

    La liberté d'une vie retrouvée à l'amont de celle-ci. La liberté de se vivre tout l'amour qu'on est.

     

     

    Viens dans mes bras, soleil ! Forêts, venez !

    Serrer la vie contre son cœur !

     

     


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  • Ce que la nuit murmure

    est bleu

    La ouate nous enveloppe et nous retombons dans les étoiles.

    J'approche d'une source éclairée de lampyres

    j'approche un lieu saint, saphirin qu'auréolent des galaxies.

    N'avez vous pas soif de beauté ?

     

     

    Ambiant 1

     

    ***

    J'entends ce mystère, cette parole de souffle qui m'échevèle.

    J'entends ces glissandis brillants, ces perles entrechoquées.

    J'entends le rêve de la rivière, les arbres brassés.

    Il reste des univers à épouser.

     

    ***

    Les formes s'envoient des échos. Il y a de l'enfance et de la danse, il y a de la clairière.

    Je veux tenir ta main dans la mienne et voler à tes cotés. Je veux enjamber cette vallée d'un coup d'aile, dériver.

    Où le vent nous porte il y a le levant. Des aubes gigognes quand la lumière est l'écrin de la lumière.

    Quand nous sommes ouverts, nos clartés s'étendent sous les arbres et éclairent leurs feuillages, elles se voient de loin.

    Débrouillez-vous comme vous voulez mais aimez !

    ***

    Je veux entrer dans la vie. Être exprimé par elle. Dans une fête de prairie.

    Vous ne voulez pas commencer à vivre ? Je veux respirer la buée du soleil, m'inonder de vie.

    Pas vous ?

    L'ivraie nous empêche. Mais nous croitrons. Je veux marcher sur les pas de mon âme. A son rythme étreindre les jours et goûter que Je SUIS.

     

     


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