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Par Kalya scintilla le 10 Février 2015 à 12:16
Poudres de rubis, poudre de saphirs. Pollen de tourmaline, cristaux de brume.
Nous sommes les habitants d'un grand mouvement de blancheur dans la ténèbre,
les espérants, les nomades. Nous voulons humer l'amour, nous voulons nous blottir,
nous voulons entendre le chuintement des nuages et être ivres de beau temps.
Qui nous ouvrira notre jardin, qui mettra un terme à notre exil ?
Les étoiles nous semblent bavardes, elles nous enveloppent de leurs bruissements.
Nous voulons dormir dans les eaux de la lumière.
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Par Kalya scintilla le 10 Février 2015 à 11:41
Je t'apporte moi, ma rêvée. Mon cœur tremble du tremblé des feuillages.
Mes yeux voyagent sur ton visage où apparait le monde inconnu. J'invoque la pensée de Lévinas
pour mieux te voir et ne pas te regarder.
Visage ourlé, visage prenant forme dans un clignement de halos.
Visage fardé de lune. Visage et formes pétris d'un geste stellaire. Silhouette affirmative
qui offre sa candeur face aux poudres cosmiques. Qui fait surgir le sens insu.
Toi, tu me moi.
Je t'apporte moi. Regardons-nous encore entre les soleils épars. Restons, nos regards étreints.
2 commentaires -
Par Kalya scintilla le 10 Février 2015 à 11:28
Des boucles modulaires. Curieux soulignement du temps, et curieux geste de l'espace s'unissent.
Ils laissent entre eux des transparences. Des silences bleutés. On pense à la pendule de l'univers.
Celle qui régit la dérive de cette mousse de matière et de non-matière,
perçues par Dieu sait quel sage anachorète dans sa montagne par des nuits de sources et de lunes.
L'espace ondule, et le temps se plie à sa danse. Une constellation n'est pas plus vaste qu'un rond sur l'eau.
Les myriades ne sont séparées que par du mouvement. Il faut la nuit pour voir à l'intérieur de la lumière.
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