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Robert Rich
Je t'apporte moi, ma rêvée. Mon cœur tremble du tremblé des feuillages.
Mes yeux voyagent sur ton visage où apparait le monde inconnu. J'invoque la pensée de Lévinas
pour mieux te voir et ne pas te regarder.
Visage ourlé, visage prenant forme dans un clignement de halos.
Visage fardé de lune. Visage et formes pétris d'un geste stellaire. Silhouette affirmative
qui offre sa candeur face aux poudres cosmiques. Qui fait surgir le sens insu.
Toi, tu me moi.
Je t'apporte moi. Regardons-nous encore entre les soleils épars. Restons, nos regards étreints.
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Commentaires
Oui. Même si parfois les musiques n'appellent pas de mots, ou bien se suffisent à elles mêmes.
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Quelle bonne idée d'accompagner les musiques d'un texte